Documents  Bureau, Héléna | enregistrements trouvés : 1

Verso couverture:
"Notre système de santé a besoin d'un cure de rajeunissement. À sa création, en 1970, il était à l'avant-garde. Il peut retrouver cette position enviable. Dans cet essai, les auteurs, citoyens engagés, démontrent qu'il est possible, d'apporter des améliorations majeurs à ce système, et ce, tout en contrôlant mieux les coûts. Mission possible? Oui, si on agit là ou peu l'ont fait jusqu'à présent: dans la prestation des soins plutôt que dans les structures administratives. En considérant le patient comme un acteur clé dans la gestion de sa santé, en réalignant le incitatifs financiers et en misant sur la richesse des données disponibles, les auteurs proposent de réorienter le système afin que l'assurance-maladie laisse enfin la place à l'assurance-santé."

Extrait:
"Cet ouvrage décrit d'abord l'évolution des besoins de nos patients, en établissant la trame historique qui permet de comprendre la construction de notre système de santé actuel. Par des exemples concrets, le lecteur arrive à mieux comprendre les enjeux contemporains auxquels fait face notre système élaboré dans les années 1960 et 1970.
Puis, les auteurs apportent différentes pistes de solutions qui permettraient d'amorcer le virage nécessaire vers un système moderne et efficace des soins de santé. Ceux-ci sont honnêtes dans leur démarche, et évitent les pièges des idéologies radicales et des solutions simplistes qui caractérisent souvent les débats en santé. Par exemple, ils établissent sans faux-fuyants qu'une révision du panier de services actuel est nécessaire, et qu'il faudra faire la promotion d'une médecine généraliste afin de freiner l'inflation technologique de la médecine spécialisée. Ils abordent également l'aspect de l'interdisciplinarité, passage essentiel par lequel il nous faudra revoir les façons de faire des différents professionnels de la santé et combattre les corporatismes. Ces solutions visent toutes à rendre notre système plus efficace et juste, et nous permettre collectivement den avoir plus pour notre argent." (p. 13-14)