Documents  Rivkine, Jérôme | enregistrements trouvés : 1

"On va gagner! Ces discours positifs changent radicalement la vision noire qu'on m'avait donnée de la maladie. Soutenu par ma femme et mes filles, je commence donc à m'organiser. En suivant les conseils de Thierry Bouillet, je pousse la porte de la CAMI, une fédération qui propose des activités physiques pour les personnes atteintes de cancer. J'étais alors en pleine chimiothérapie et mon corps souffrait. Dès l'accueil téléphonique, je comprends que la CAMI n'est pas un club de sport comme les autres. Dans l'heure, ils me proposent d'assister à une séance d'éveil corporel. Les bénéfices sont immédiats, tant sur le plan physique que moral, et je me sens tout de suite plus léger.
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Évidemment, il y a des jours ou il est difficile de se motiver, mais les bénéfices pour améliorer ma résistance sont tels que j'y retourne. Mon investissement associatif dans un projet éducatif, le travail psychothérapeutique, mais aussi l'écriture de mon histoire et sa publication ont également été très bénéfiques pour moi.
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Aujourd'hui, même si la maladie est toujours là, j'ai choisi la pulsion de vie et je profite de chaque instant. Boire un thé, déjeuner avec mes parents, rêver, jouer avec mes enfants et sentir ma femme à mes côtés sont autant de bonheurs quotidiens que je sais apprécier." (Magazine Vivre, no 373, mars 2017, Extrait d'entrevue avec l'auteur.)

À l'âge de 37 ans, Jérôme Rivkine, avocat parisien, père de 2 enfants, apprend qu'il est atteint d'un adénocarcinome bronchique.