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"Quoi de pire que l'annonce d'une maladie quand celle-si se fait sans ménagement? Déjà bouleversé par la nouvelle, le patient est anéanti; et pour le médecin ce n'est jamais simple de dire à quelqu'un qu'il est malade, gravement, et que son pronostic vital est engagé. La communication du diagnostic est un moment toujours délicat, la parole peut être lourde de conséquences. Le philosophe Martin Dumont décrypte ce moment si singulier où se joue une rencontre inédite entre le soignant et le soigné, marquée par la sollicitude et l'engagement; une rencontre qui est aussi une ouverture sur notre humanité. Et dont, rappelons-le, dépend la suite de la prise en charge du malade: c'est à cet instant en effet que se joue la confiance du patient dans son médecin, condition indispensable au bon déroulement du traitement." (Psychologies magazine, décembre 2015, p. 183)

Cet ouvrage exploite les ressources de la PNL qui permettent de créer et de maintenir une relation thérapeutique dynamique. Remarquable outil de communication, la PNL ou programmation neurolinguistique nous apprend à analyser l'ensemble des modes de communication utilisés tout en développant notre potentiel personnel. La PNL se définit généralement comme un ensemble de techniques d'observation et d'action ayant pour buts d'améliorer la connaissance de soi et de parvenir à atteindre ses objectifs dans la relation avec les autres, quel que soit le type de relation (personnelle, professionnelle, relation d'aide). Elle permet ainsi de mieux comprendre l'autre et d'agir plus efficacement avec lui. Tests, cas et exemples.

"Les patients sont conscients que leur mieux-être n'est pas seulement une question mécanique mais aussi et surtout une question de thérapeutique inscrite dans une dimension relationnelle. Un trait caractéristique de la représentation du rôle du praticien réside dans le fait de connaître le patient. La confiance et le respect que le patient accorde à son praticien est souvent proportionnelle à la certitude qu'il le connaît et le reconnaît. L'image toujours valorisée de médecin de famille le manifeste clairement. Ces différents traits participant à la représentation du praticien et de son rôle s'inscrivent dans un contexte sinon de remise en cause, au moins de partage de son savoir."

Verso couverture:
"Depuis près de trente ans, j'exerce la médecine générale. Après un cursus universitaire commun, mon intérêt s'est porté sur la pratique des soins palliatifs et l'accompagnement des patients en fin de vie. Pourquoi ce choix? Ce livre tente d'y répondre par une invitation à un singulier voyage, une pérégrination dans les arcanes de mon roman familial, au coeur de l'intime. J'ai souhaité m'intéresser au regard, précisément au regard des soignants dans une relation de soins. J'ai cheminé entre regard, silence et parole, me hasardant à leur trouver un trait d'union possible. J'ai cherché à considérer cet espace aux limites floues entre soi et soi, entre soi et les autres, entre soi et le monde, pour mieux en cerner les frontières."

Extrait:
"Cet itinéraire révèle mes préoccupations, mes appréhensions de soignant, et me permet d'anlyser mon expérience, de réfléchir à mes motivations, de mieux comprendre leur intégration et leur incidence dans mon parcours professionnel mais aussi dans mon histoire de vie. Ce chemin de traverse me laissera entrevoir l'importance de celles-ci dans mes choix et ma vocation de médecin, en particulier dans ce domaine si spécifique des soins palliatifs et de l'accompagnement, même si la fin de vie est souvent empreinte de souffrance et de négativité et que le regard n'y trouve pas toujours sa place." (p. 11-12)

L'auteur établit un parallèle entre l'oeuvre de Jean Rustin et l'univers des soins palliatifs.

Ouvrage à l'intention des intervenants oeuvrant en soins palliatifs ou en accompagnement en fin de vie.

"Avec ce livre, je vous invite à entamer l'aventure de votre guérison. Avant tout, je vous demande de considérer ce point essentiel: vous ne pouvez partir que de là où vous êtes dans le cours de votre vie, et non de là où vous voulez être. Je le sais, pour nombre d'entre vous, cet itinéraire commence par le diagnostic d'un cancer ou d'une autre maladie mortelle.

Pour ceux d'entre vous qui se sentiraient seuls dans cette démarche, ou séparés des autres par la maladie, vous trouverez, j'en suis sûr, force et réconfort en faisant la connaissance de Reid Henson au fur et à mesure des lettres qu'il vous a adressées. Il est passé par là. Il sait ce que représente la confrontation au cancer pendant de nombreuses années, ils sait aussi ce que signifie être à nouveau en bonne santé." O. Carl Simonton.

"Reid Henson, homme d'affaires américain, quarante ans, est atteint d'un cancer incurable en phase terminale. Diagnostic des médecins : il lui reste moins de deux ans à vivre.

De sa rencontre en 1979 avec le Dr Simonton naît la guérison. Ensemble, ils vont écrire ce livre, étonnant dialogue entre un médecin et son patient.

Reid raconte dans ses lettres comment il est tombé malade, ses angoisses, son désespoir, puis son désir de lutter et son combat pour la vie. Le Dr Simonton commente, analyse, suggère, présente les étapes de sa méthode, donnant ainsi un prolongement scientifique à ce témoignage."

Ouvrage poursuivant un triple objectif: aider le lecteur à réussir le plus souvent possible sa communication avec les malades, mettre le lecteur à l'aise et lui donner les moyens de secourir le patient, apprendre à apprendre. Énoncé des principes de base qui doivent présider à la communication de mauvaises nouvelles. Revue des réactions des parents et des proches du malade ainsi que celles des membres de l'équipe médicale. Ouvrage à l'intention de tous les intervenants du domaine de la santé: médecins, infirmières, bénévoles, etc.


"La plupart des professionnels de santé n'ont presque rien appris au cours de leur formation concernant la marche à suivre pour communiquer de mauvaises nouvelles. Rappelons en outre que les chercheurs dans les sciences sociales qui se sont penchés sur la question et qui disposent donc d'une grande quantité d'informations n'ont pas eux-mêmes à mettre leurs théories en pratique. Résultat: l'art de dire des mots qui peuvent inquiéter fait figure d'orphelin. Car cet art, que tout professionnel de santé reconnaît comme relevant de sa responsabilité, ne semble appartenir à aucune discipline en particulier. Il n'existe pas de livre scolaire ou universitaire consacré au sujet et la manière de procéder ne fait l'objet d'aucun consensus. Le présent ouvrage a pour ambition de combler cette lacune."

"Patients, familles, thérapeutes: cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui sont concernés par l'angoissante annonce d'un diagnostic défavorable. Les deux auteurs, la psychanalyste Martine Ruszniewski et le réalisateur de documentaires Gil Rabier, rendent compte de la sensibilité d'un tel sujet. Ils s'attachent à la sidération première, aux questions redoutables (Je vais mourir?) et à celle qui paraissent bêtes (Il va guérir, hein?), à la subjectivité des uns, au malaise des autres, à la parole violente et à la vérité fuie, aux groupes de discussion. Ce livre permet aux malades de comprendre ce qui se joue là, dans la tête des médecins face à eux. Et réciproquement. Autant de repères salvateurs dans un contexte d'échanges si délicats à vivre pour tous." (Psychologies Magazine, mai 2015, p. 195)

Ce livre traite de l'importance et de la gravité des problèmes cliniques, socioculturels, psychologiques inspirés par la psycho-oncologie. «La longueur des évolutions, les guérisons et les rémissions, les modalités complexes de l'histoire naturelle de la maladie engendrent des problèmes qui ne se limitent pas à la clinique. Le malade est toujours un homme ou une femme, avec son histoire de vie, son monde, son système de relations, ses marques, ses appartenances, ses valeurs qui renvoient aux domaines de la société, de la culture, des mentalités, des manières de vivre et de mourir, de l'éthique. Il n'est pas question de hiérarchiser mais de prendre acte que l'homme malade, c'est à la fois tout cela et sans doute aussi bien des choses que nous ne savons pas encore.»

"Chaque patient redoute ce que peut lui apprendre sur son état une consultation ou un examen inquiétant. Si le médecin doit dire ce qu'il voit, cette culture de la transparence ne l'oblige cependant pas à asséner sa vérité dans l'instant , sous la forme brutale d'un pronostic rarement sûr mais qui risque d'atteindre le malade et ses proches. Les soignants en disent souvent trop ou pas assez, méconnaissent le seuil de tolérance psychique des patients, et leur savoir technique et statistique supplante facilement toute velléité d'éthique personnelle... Pour épargner au malade des angoisses inutiles, l'auteur, psychiatre et psychanalyste, livre ici à ses confrères moins avertis ainsi qu'à leurs patients quelques notions capitales sur les subtilités de l'humain. Elles sont illustrées de témoignages détaillant les maladresses subies et leurs conséquences." (Psychologies Magazine, décembre 2014, p. 177)

Contexte européen.