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Ce site rassemble l’ensemble des articles publiés dans la revue Info-Tabac. Fondée en 1996, la revue Info-tabac a pour mission de diffuser une information de qualité et vulgarisée sur tous les aspects de la lutte contre le tabagisme. Elle s’adresse tant aux professionnels de la santé, aux décideurs politiques et aux journalistes qu’à l’ensemble de la population.
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Verso couverture:
"Au fil de ses entretiens avec l'abbé Gravel, au crépuscule de sa vie, Carl Marchand nous donne à lire l'émouvant récit, au jour le jour, du difficile et ultime combat d'un grand humaniste."

Extrait:
Cette histoire est celle de la lutte de Raymond Gravel contre le cancer, telle que j'ai pu en être témoin. J'ai rencontré l'abbé Gravel à une quinzaine de reprises, d'octobre 2013 jusqu'à son décès. Au fil de nos entretiens, Raymond Gravel a toujours conservé son franc-parler, ne se censurant jamais. Nos échanges étaient enregistrés et jamais il ne m'a demandé d'arrêter l'appareil. Il n'a pas cherché à avoir quelque droit de regard sur mon travail." (p. 147)

L'abbé Raymond Gravel est décédé en 2014 à l'âge de 61 ans, un peu moins d'un an après avoir reçu un diagnostic de cancer du poumon.

"Le cancer, c'est comme le parachute. Le deuxième saut fait encore plus peur que le premier. La récidive après la rémission. Depuis quatre ans, François Desplats se bat contre la maladie. Il raconte ici ce qui le pousse au combat pour la vie; ses souffrances solitaires, mais aussi sa certitude que la guérison ne peut être que solidaire, entouré des médecins, de sa famille et de ses amis. Il veut surtout convaincre que demain il sera encore en vie, refuse toute condamnation par avance et plaide l'acquittement au bénéfice du doute et de l'espérance."

"On va gagner! Ces discours positifs changent radicalement la vision noire qu'on m'avait donnée de la maladie. Soutenu par ma femme et mes filles, je commence donc à m'organiser. En suivant les conseils de Thierry Bouillet, je pousse la porte de la CAMI, une fédération qui propose des activités physiques pour les personnes atteintes de cancer. J'étais alors en pleine chimiothérapie et mon corps souffrait. Dès l'accueil téléphonique, je comprends que la CAMI n'est pas un club de sport comme les autres. Dans l'heure, ils me proposent d'assister à une séance d'éveil corporel. Les bénéfices sont immédiats, tant sur le plan physique que moral, et je me sens tout de suite plus léger.
...
Évidemment, il y a des jours ou il est difficile de se motiver, mais les bénéfices pour améliorer ma résistance sont tels que j'y retourne. Mon investissement associatif dans un projet éducatif, le travail psychothérapeutique, mais aussi l'écriture de mon histoire et sa publication ont également été très bénéfiques pour moi.
...
Aujourd'hui, même si la maladie est toujours là, j'ai choisi la pulsion de vie et je profite de chaque instant. Boire un thé, déjeuner avec mes parents, rêver, jouer avec mes enfants et sentir ma femme à mes côtés sont autant de bonheurs quotidiens que je sais apprécier." (Magazine Vivre, no 373, mars 2017, Extrait d'entrevue avec l'auteur.)

À l'âge de 37 ans, Jérôme Rivkine, avocat parisien, père de 2 enfants, apprend qu'il est atteint d'un adénocarcinome bronchique.

Verso couverture:
"En 2016, Guylaine Champagne apprend qu'elle est atteinte d'un cancer du poumon de stade 4 inopérable et incurable.
Comment vit-on au quotidien avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête?
Après le choc et les questionnements, elle choisit de faire face à la maladie . Écoutant avec confiance sa voix intérieure, elle reçoit les traitements traditionnels proposés et s'investit dans diverses méthodes alternatives. Sept mois plus tard, on lui annonce une rémission partielle inespérée. Malgré tous ces efforts, la maladie revient. Le chemin est tracé. S'amorcent alors le processus de fin de vie et "son retour vers les étoiles".
Avec ce témoignage extrait de ses journaux intimes, l'auteur se dévoile dans toute sa vulnérabilité et son authenticité. Elle nous touche et nous inspire une réflexion sur le sens profond de la Vie au-delà de la maladie.
Guylaine Champagne a le don d'ouvrir notre cœur à l'Amour, à la Paix et à la Foi. Simple et profond, son livre est un baume d'espoir qui nous convie avec douceur et humour au meilleur de nous-mêmes."

L'auteur a été thérapeute en relation d'aide pendant plus de vingt-huit ans et formatrice au CRAM, Centre de relation d'aide de Montréal.

"Mon époux, Thierry Joseph, est mort d'un cancer du poumon. Il avait cinquante-cinq ans. Il laissait derrière lui trois enfants. Et moi, épuisée par notre combat contre la maladie.

Il s'est éteint à l'Hôtel-Dieu, hôpital de l'Assistance publique de Paris. Là, pendant près de six années, il fut suivi par le docteur Jeanne-Marie Bréchot.

Quelques jours après sa mort, le docteur Béréchot m'a adressé une lettre...Je lui ai fait signe un soir de novembre et l'idée de ce livre nous est venue. Pour témoigner de nos deux expériences, dans l'espoir que cela serve à d'autres. Car dans l'épreuve, les malades comme leur famille, les soignés comme les soignants sont souvent démunis. Depuis l'annonce de la maladie jusqu'à la guérison ou la résignation, il faut franchir de multiples étapes, pas à pas.

Ce livre est l'évocation de ces six années traversées ensemble. Les souvenirs, les réflexions, les intuitions, c'est une psychologue qui nous a aidé à les formuler, Martine Ruszniewski. ..

Nous ne voulons ni théoriser ni fournir des recettes face à la douleur, mais faire partager aux lecteurs nos interrogations, nos doutes. Et aussi quelques convictions, quelques certitudes. Nos regards croisés sur la souffrance et son environnement se sont révélés étonnamment convergents. Puisse ce livre aider ceux qui doivent affronter la maladie a mieux se comporter, à garder l'espoir et à voir plus clair en eux." (Préambule, p.11-12)

"Trois femmes nous font partager leurs interrogations, leurs doutes, mais aussi leurs certitudes face à la maladie : faut-il dire toute la vérité? Faut-il parler différemment à la famille et au malade? Faut-il se préparer au deuil? Comment se dire au revoir?" (Verso couverture)

"Dans Dernier automne, Pierre Monette nous offre le récit des derniers mois passés auprès de Diane, sa compagne, qui apprend en septembre qu'elle a un cancer incurable et qu'il ne lui reste que deux ou trois mois à vivre.
C'est un récit bouleversant et lumineux qui nous transporte dans le quotidien d'un couple amoureux qui vole à la maladie et à la mort des moments de tendresse et de sérénité sans toutefois cacher les moments difficiles ou moins beaux qu'il faut traverser par la force des choses.
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Diane veut faire quelque chose du temps qu'il lui reste, elle refuse de rester immobile à attendre la mort. Elle va donc chercher à écrire elle-même les dernières pages de son existence en écartant ses appréhensions face à l'avenir. Puisqu'elle sait qu'elle ne vivra pas longtemps, elle choisit de vivre intensément. Diane va même parler de la chance de voir venir sa mort.
...
Le courage de Diane, sa lucidité, son refus du drame vont étonner ses proches et ses médecins. Elle réussit à la fois à regarder sa mort venir et à prendre ses distances avec cette échéance pour plonger dans les derniers instants de sa vie. Dans la situation difficile qu'elle vit, non seulement on remarque l'absence de tragique, mais, chose incroyable, elle fait l'énumération des aspects positifs de la maladie: Elle est heureuse de ne plus travailler pour le restant de sa vie, de ne plus se faire du souci pour son avenir et elle jouit de cette libération; elle préfère cette mort si proche à des années de déchéance; les gens n'attendent pas qu'elle meure pou lui dire le bien qu'ils pensent d'elle; elle est heureuse de ne jamais avoir vraiment remis quoi que ce soit au lendemain!"
(Shahira El Moutei-Khali, Frontières, printemps 2006, p. 78)