H Bleu soleil : raconter la mort et l'amitié.
"Trois amis, trois complices. Puis, la mort s'est immiscée dans leurs vies, tenace et imperturbable. Deux d'entre eux sont emportés. Le projet de Michel était de vivre pleinement et de réussir sa mort. Francine, dont les jours étaient comptés, demandait sans détour à quoi s'accrocher.
Témoin de ces luttes, Cosntance Lamarche aurait pu craindre de s'enliser dans la spirale de la mort. Le vide de l'absence lui a plutôt permis de redécouvrir la vie. La trame de son récit nous propose de vivre l'accompagnement et la mort de ses deux amis, comme peu de gens sauraient les décrire. Les complicités, les vertiges, les éclats de rire sont relatés de manière lucide et intimiste. Elle a écrit ce livre pour les questions plus que pour les réponses, pour l'humour quand on a épuisé ses ressources, pour la compassion quand la peur nous tenaille,pour le silence quand on voudrait crier son impuissance, et pour que la vie donne un sens à la mort et triomphe enfin." (Verso couverture)
"À cause de la rapidité avec laquelle se perd la vie, l'auteure nous inspire à ralentir le pas à même la cadence et l'imminence de la mort. Elle nous invite à rendre grâce à l'intimité, à surplomber l'abysse des horaires contraignants. Par-delà l'épreuve, ici, la tendresse prend tout son sens. Quand la vie s'achève, on le sent bien, c'est l'amour qui s'édifie. Un don de soi puisé dans sa partie la meilleure, le temps de supporter la gravité des événements. Constance Lamarche nous entraîne dans l'émergence de la bonté, elle nous propose à son insu, car tel n'est pas son but, l'intelligence du coeur, la spontanéité d'une parole, la force de l'amour, la fraîcheur du silence.
...Si souvent mes patients m'ont demandé de leur indique un livre dans lequel les thèmes de l'amour, de l'amitié, de l'accompagnement, de la perte...de la capacité de vivre seul seraient traités avec résonance,... un livre ouvert à la réflexion, à l'éclosion de son être en quête de sens, alors oui, les pages qui suivent sont de celles qui incitent à découvrir son propre rapport àla vie, a déployer les forces en son centre, à cheminer jusqu'à l'apothéose des grandes amitiés, à explorer sa capacité de perdre, et même, à développer son goût de la solitude." (Johanne de Montigny dans la préface, p. 7-8)
Niveau d'autorisation : 0
Localisation : Québec
Langue : Français
Collaborateur : Préface de Johanne de Montigny
Date de parution : 2002
No de document : 4122