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"Pourquoi avons-nous besoin de sens? Pourquoi est-il si difficile d'en trouver? L'auteur propose une relecture contemporaine d'une question à laquelle la philosophie tente depuis des siècles d'apporter des réponses."
(Psychologies, no 462, septembre 2024)

Verso couverture:
"Le sens est partout mais sa définition, nulle part. On veut du sens pour sont travail, dans ses relations, face au système... Mais que cherche-t-on précisément? Que cache ce Graal éternel, si important aujourd'hui qu'il semble avoir supplanté la recherche du bonheur? Pour y répondre, cette enquête montre comment le sens circule entre ce que nous sentons, ce que nous comprenons et ce que nous désirons. Or une mutation majeure a rompu l'équilibre entre ces trois pôles car dès que nous consultons un écran, nous nous branchons au surconscient numérique qui bouleverse notre rapport au sens. De là ce qu'il faut bien appeler les digitoses contemporaines: le burn-out, l'éco-anxiété, la rivalité avec l'intelligence artificielle et le triomphe des machinoides, ces humains qui ressemblent à leurs outils. Les mutations technoscientifiques contemporaines nous laissent désorientés, à la recherche de nouveaux horizons.
Dans ce monde vertigineux, comment faire mûrir en soi cette quête pour qu'elle triomphe des puissances qui la formatent et s'oriente vers l'essentiel? Telle est la question de cette philosophie concrète, qui fait de la recherche du sens une véritable thérapie de civilisation."

"Voici un petit livre "Que Sais-Je?" très éclairant sur la notion d'angoisse. Le psychiatre et psychanalyste Vassilis Kapsambelis visite toutes les facettes de l'angoisse, de l'anxiété et du stress sous les points de vue de la psychiatrie, de la biologie, de la psychanalyse ou du cognitivisme. La dernière partie du livre est consacrée aux différents moyens de traiter l'angoisse (psychothérapeutiques, chimiques...). Mais il s'agit aussi de rappeler que l'angoisse fait partie de la vie. Très complet, pour tous." (Psychologies Magazine, no 266, septembre 2007, p. 199)

"Souvent, une personne souffrant d'un tourment physique, mental ou existentiel, ne peut s'y attaquer frontalement. Ce serait trop violent. L'art-thérapie lui propose un détour par l'expression artistique. Il ne s'agit pas de dévoiler ce que son inconscient cherche à dire, mais de l'accompagner dans une création, (arts plastiques, scène, musique ou écriture) dont l'évolution constituera un processus dynamique et donc thérapeutique." (Clés, no 80, décembre 2012, p. 176)

Extrait:
"Ce livre compte huit parties.
La première expose la genèse de cet écrit synthétique à partir des interrogations personnelles et professionnelles qui nous ont amené à l'art-thérapie dans sa pratique et sa nécessaire théorisation.
La seconde expose les six courants qui, par contraste ou convergence, ont préparé la venue de l'art-thérapie dans le monde du soin et dans celui de l'art. Nous examinerons à chaque fois en quoi cette origine continue d'influencer l'art-thérapie, et comment elle s'en différencie.
La troisième tente de parfaire une définition de l'art-thérapie que nous distinguerons de ce qu'elle n'est pas et de ce qui en est proche.
La quatrième aborde les concepts fondamentaux opératoires, les paramètres du dispositif, les principes de l'esprit de l'art-thérapie.
La cinquième est consacrée aux mécanismes de déplacement, en particulier la métaphore, clé de voûte de la symbolisation accompagnée en quoi consiste l'art-thérapie. Ces considérations permettront de commencer de faire des hypothèses sur son mécanisme et sur son efficacité.
La sixième traite de la symbolisation dans d'autres champs: la pédagogie, l'art, la société, ce qui en fait un outil de référence dans un possible changement de mentalités.
La septième est consacrée à l'examen de questionnements osés par l'art-thérapie comme accès relatif à ce qui nous échappe jusqu'aux découvertes des neurosciences que nous ne ferons qu'évoquer pour raison d'incompétence.
Dans la huitième partie, enfin, nous livrerons quelque suppositions hasardeuses sur le mécanisme de l'art-thérapie en avançant une hypothèse métapsychologique, puis nous ouvrirons enfin sur des points de méditation." (p. ix-x)