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"Quand on souffre d'un cancer, c'est toute son alimentation qui est remise ne question. D'abord parce que l'on risque d'avoir du mal à avaler, de ressentir moins de goût pour tel ou tel aliment, d'être parfois trop fatigué pour cuisiner. Mais aussi parce que l'on se pose toutes sortes de questions: ai-je droit au café? qu'en est-il des superaliments (grenade, chou vert...), du soja? De Dr Clare Shaw diététicienne auprès de l'hôpital Royal Marsden , à Londres, répond aux principales interrogations et propose cent cinquante recettes en fonction des difficultés ressenties."
(Psychologie Magazine, no 371, mars 2017)

L'ouvrage est réparti en deux chapitres: Pendant le traitement; y sont présentés des recettes suffisamment énergétiques pour bien se nourrir même si l'appétit est moins au rendez-vous et Après le traitement, proposant les meilleurs choix pour retrouver un bon équilibre alimentaire.
Plusieurs des recettes présentées sont des suggestions des patients du Royal Marsden.
NB: recettes présentées en système métrique.

Tania, 14 ans, apprend que sa mère, Cathy est atteinte d'un cancer du sein.

"Tania aurait préféré que sa mère pleure en lui annonçant qu’elle a le cancer plutôt qu’elle affiche ce sourire neutre qui veut dire « on va s’en sortir » mais qui cache bien mal tout ce qu’elles devront affronter durant les six prochains mois. Mais c’est comme ça, sa mère n’a pas lu le manuel « J’élève mon ado toute seule, au chapitre "Comment lui annoncer votre cancer?" » et il est vrai qu’elles passeront au travers. Avec des hauts et des bas, des moments de panique devant ce crabe affamé, comme des fous rires épiques en allant choisir des perruques, le tout entrecoupé de course à pied. Après tout, il faut bien se défouler quelque part!

Sous la plume acérée d’Anne Percin, le thème du cancer est ici traité avec originalité, mais surtout avec une justesse remarquable. Très court, le roman au style direct et à la langue très orale touche sans tomber dans le drame et peut rejoindre tous les lecteurs.

Mon avis
« - J'ai voulu prouver à ma mère que c'était pas grave de perdre ses cheveux. Je crois qu'elle avait plus peur du regard des autres que de mourir pendant son opération. C'est débile, non ? Qu'on doive se cacher pour être malade, je trouve ça dingue ! Comme si ça ne suffisait pas de souffrir, faudrait encore le faire en silence ! Et puis quoi, encore ? Et maintenant, je veux me prouver des choses à moi aussi, c'est pour ça que je me suis inscrite au cross. Y'en a marre d'avoir peur tout le temps, vous trouvez pas ? Ça sert à rien, la peur. En tout cas, ça ne fait pas avancer. »

Les livres sur le cancer sont de plus en plus nombreux, qu’il soit question du cancer du personnage principal ou de celui de ses parents. Il est vrai que le crabe dont parle à son tour Anne Percin est très présent dans nos vies et qu’il est normal que la littérature s’en fasse le reflet. La plupart des livres qui parlent de cancer sombrent toutefois plus dans le drame que celui-ci. En effet, Anne Percin arrive à doser habilement la dure réalité de la malade, permettant au lecteur de suivre avec Tania et sa mère les différentes étapes de la maladie, et le quotidien de Tania à l’école, sa réalité d’adolescente. On marche donc tout au long sur une ligne fine, les moments plus légers venant contrebalancer les scènes plus difficiles.

Avec une écriture très vive, des phrases punchées et un humour qui se s’éclate dans les détails (par exemple le surnom de Zlatan, meilleur coureur de l’équipe de crosscountry de Tania est Le troll des Balkans), Anne Percin rend cette lecture particulièrement accrocheuse et agréable. C’est tout à fait d’actualité, crédible et positif. On aime beaucoup!

Le petit plus? Anne Percin parle avec beaucoup d’humour des blogs et de ceux qui les commentent. Un charmant clin d’œil et encore une façon d’ancrer le récit dans la réalité d’aujourd’hui."
(Texte publié sur sophielit.ca en 2015)

Le roman a fait l'objet d'un film.

Verso couverture:
"Le Qi Gong est un travail sur le souffle, l'énergie et la vitalité qui utilise des méthodes définies pour combiner l'harmonie du corps, de l'âme et de l'esprit, pour équilibrer le corps et l'esprit, favoriser le bon écoulement du Qi (souffle, énergie, vitalité), prévenir les maladies, augmenter les capacités intellectuelles et prolonger la vie. Il rassemble des exercices aussi divers que nombreux dont la pratique quotidienne permet de retrouver ou de conserver l'équilibre indispensable à une vie harmonieuse sur tous les plans: spirituel, psychique et physique.
Ce livre décrit les diverses formes de Qi Gong couramment pratiquées en Chine et développe les exercices orientés vers la médecine préventive ou curative: il s'agit des formes les plus anciennes du Qi Gong, les plus traditionnelles, les plus sûres et également les plus simples à pratiquer. Grâce à elles, le lecteur trouvera des solutions à bon nombre de petits maux et maladies courantes."

Extrait:

"Ce livre souhaite permettre au lecteur occidental de comprendre ce que les Chinois entendent par Travail sur le Qi et d'en connaître les limites, les avantages et les inconvénients possibles.
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Dans la première et la deuxième partie, nos explications théoriques font toujours référence aux textes anciens de la médecine traditionnelle chinoise pour permettre aux lecteurs de goûter au caractère très imagé des textes chinois. Nous avons souhaité faire pénétrer le lecteur dans ce monde traditionnel pour lui donner accès directement au niveau théorique, selon la méthode utilisée actuellement en Chine par ceux qui veulent comprendre les apports de cette médecine traditionnelle et sacrée.
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Pour en arriver aux exercices pratiques - la troisième partie - nous avons essayé d'être aussi précis que possible car même avec des schémas explicatifs il n'est pas aisé d'exécuter un mouvement que l'on n'a jamais vu et qui sort de l'ordinaire de l'occidental. Nous pensons pourtant que si le lecteur suit point par point les explications que nous avons données il pourra refaire le mouvement surtout si, une fois imprégné de l'aspect théorique, il conçoit bien le but du mouvement.
Dan s la quatrième partie, nous donnons une liste maladies pour lesquelles les Chinois ont très souvent recours au Qui Gong afin de se soigner. (p. 21-23)