Documents  Marquay-Pernaut, Nathalie | enregistrements trouvés : 1

Verso couverture:

"D'abord,oser prononcer le mot et regarder l'ennemi en face, pour mieux le combattre. Le cancer est loin d'être toujours fatal. La rayonnante Miss France 1987 le sait bien, elle qui a surmonté une terrible leucémie avant de devenir la compagne de Jean-Pierre Pernaut, et la mère de leurs deux enfants. Mais elle sait aussi à quel point l'on peut se sentir désemparé devant cette maladie. Comment apaiser la frayeur qu'inspire pareil diagnostic? Faut-il en parler à ses proches, à ses enfants? Que peut-on attendre d'eux? Comment, de leur côté, devraient-ils se comporter? Comment accepter la fatigue, l'amaigrissement, la chute des cheveux? Quelles astuces permettent de mieux supporter la chimiothérapie? Quels petits plaisirs s'accorder pour maintenir son appétit de vivre? Et après...Après la guerre, comment renouer avec une existence normale?
Forte de son expérience et de celle de nombreux patients, confortée dans ses dires par d'éminents médecins, Nathalie Marquay-Pernaut propose ici un "livre de chevet", très précieux, à tous ceux que le crabe tente de prendre dans ses pinces. Avec, tout au long des pages, des ondes d'optimisme et d'espoir."

Extrait:

"Parler du cancer...Mon propos n'est pas de me substituer aux médecins ou aux chercheurs. Je n'ai pas les connaissances nécessaires pour prétendre rivaliser avec les personnes compétentes en la matière. En revanche, je peux me mettre è la place du malade puisque j'ai moi-même souffert d'une leucémie. Si cet ouvrage et les quelques conseil qu'il renferme, si modestes soient-ils, permettent à quelques-uns d'entre vous de prendre leur destin en main et surtout de garder l'espoir, alors mon témoignage ne sera pas vain.
Parler du cancer...Pour dire qu'il ne s'agit pas d'une maladie honteuse. Il n'y a pas de maladie honteuse. Il n'y a que des gens qui souffrent. Les hommes et les femmes que je rencontre lors des séminaires auxquels je participe pour parler de mon combat se confient souvent à moi. Ils me livrent le désespoir dans lequel ils se trouvent parfois, car il leur faut, dans certains cas, supporter le poids de l'angoisse et du silence, au risque de faire éclater leur famille. Beaucoup de malades se réfugient dans le mutisme parce qu'ils n'osent pas révéler la vérité à leurs proches ou à leurs enfants, afin de les protéger, voire de peur d'être rejetés ou abandonnés. Cet aveu d'impuissance est intolérable à entendre.
Nous avons tous le pouvoir de décider si oui ou non nous acceptons le défi que le sort nous impose en nous mettant ainsi à l'épreuve. Je ne suis ni plus forte ni meilleur qu'une autre. Je suis une femme ordinaire qui a su, grâce aux médecins, à son entourage et à une bonne dose d'optimisme, vaincre le cancer. Oui, je m'en suis sortie.
Alors pourquoi pas vous?" (p. 14-15)